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J'ai glissé, Chef !!! Quand le besoin d'ouvrir ma gueule devient + que vitale...
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  • Mon blog pour traiter à chaud cette actu qui me rend fou, la vie de tous les jours, des religions, de ceux qui ne respectent rien, le sexe exubérant, l'argent facile, le chômage, les politiques, la (in)justice, la télévision merdique,...
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23 décembre 2011

Tout est dit !!!

Le cinéaste Pierre Schoendoerffer a lancé, dans les colonnes de Paris Match, un appel pour « que nul n’oublie les jeunes Français sur le sol afghan ».

« Il était une fois, dirons-nous dans quelques années, il était une fois à des milliers de kilomètres, au cœur de l’Eurasie, si loin des justes préoccupations des Français, il était une fois une guerre d’Afghanistan » écrit l’auteur de la 317ème Section. « Il était encore, une fois de plus, des soldats de la France qui tombaient au feu en tentant de remplir la difficile et ambiguë mission que la République leur avait confiée. (…) Nos soldats montaient en ligne tous les six mois, dans des vallées perdues aux noms impossibles. Et ils payaient le prix, sans grincement de dents ni murmure. Ils n’en pensaient pas moins. ‘Servitude et grandeur militaires’ de Vigny » poursuit-il.

« Ces soldats français, je les connais (…) Ils ont choisi en toute conscience le noble métier des armes. Ils sont courageux. Du courage, il nous en faut à tous et à chacun, et de toutes sortes, de toutes les variétés, de toutes les espèces. Nous avons tous besoin de courage, tous les jours. Nous le savons. Mais le courage du soldat sous le feu brille d’un éclat particulier, parce que la mort est là juste en face, devant, et qu’il faut rester droit dans ses bottes. Pourquoi? Pour rien, pour l’honneur » a encore ajouté Pierre Schoendoerffer.

Et de conclure par ces mots : « Ils ont le sens de l’honneur, de la fraternité et du respect humain. Ce sont des hommes selon mon cœur. N’oublions pas nos morts et nos blessés. ‘Un peuple qui perd la mémoire est un peuple condamné à mourir de froid’, a dit un poète. Ne les oublions pas. Qu’ils ne deviennent pas poussière sur la route de la soie, dispersés par le vent. Il en va de notre honneur. » Tout est dit.

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